Gallimard est le rêve de tout wannabe. Et ce rêve a maintenant un prix: 1500 euros pour un atelier d’écriture. Voilà comment l’opération est présentée sur le site des Ateliers de la NRF:
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Des ateliers d'écriture donnés au sein d'une maison qui vient de fêter ses 100 ans et animés par des écrivains passionnés par l'idée de la transmission.
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Ouverts à tous ceux qui désirent découvrir le plaisir de l'écriture ou souhaitent l'approfondir.
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Abordant chacun à leur façon une problématique particulière du travail littéraire : écriture poétique, techniques de la narration ou du dialogue, pratique des débuts, contraintes et spécificités du récit pour la jeunesse…
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Une organisation des séances et un contenu propres à chaque animateur,
afin d'entrer dans l'univers d'un écrivain à l'œuvre, de découvrir ses techniques
de travail et d'y confronter sa propre pratique.
Le site du Magazine littéraire apporte des précisions supplémentaires sur l’opération:
Pour la «modique» somme de 1500 euros, l’écrivain en herbe pourra assister à huit séances en présence de grands écrivains. Danièle Sallenave (qui sera intronisée à l’Académie française à la fin du mois) animera l’atelier intitulé «l’art et la manière de raconter». Guy Goffette se chargera d’une initiation à la poésie contemporaine, tandis que Laurence Cossé, qui anime des ateliers d’écritures depuis une dizaine d’année, proposera un travail sur la nouvelle. De son côté Jean-Marie Laclavetine fera réfléchir à la structure du récit et enfin, Jean-Philippe Arrou-Vignod abordera la littérature jeunesse, avec l’aide d’un illustrateur.
Ces ateliers sont l’initiative de Charlotte Gallimard, PDG d’Alternatives et Patrice Margotin, directeur général de Futuropolis. Tout le monde peut y prétendre (à condition d’en avoir les moyens), mais une sélection basée sur un questionnaire retiendra les 15 participants définitifs.
Après Léo Scheer, c’est donc maintenant au tour de Gallimard d’arnaquer les wannabes. Je n’aurais rien contre des cours de “creative writing” sérieux organisés à l’université. Mais Gallimard ou son équivalent britannique, la prestigieuse maison Faber & Faber sont là pour se faire du profit sur le dos des écrivains débutants. Ne tombez pas dans le panneau...
Quelle horreur ! Un wannabe devrait payer quelque chose pour apprendre ? Pour être publié ? Alors que naturellement doué il devrait pouvoir vivre royalement de ses droits d'auteur ? Dans quel pays vivons-nous ? Vraiment !
Rédigé par : pulmol | 09 mars 2012 à 08:32
1500 euros c'est sûr, c'est pas donné à tout le monde. Dommage.
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 09:08
Dans quel monde déconnecté des réalités vivez-vous, jeune Wratawan ? 1500 euros les 8 séances, ce n'est pas exorbitant, comparé à ce que coûte une formation délivrée par des organismes professionnels. Ce n'est pas une arnaque, cela s'appelle : du travail. Du travail pour les gentils professeurs, du travail pour les gentils apprentis. Des contacts, peut-être. Mais du travail, surtout. Le seul vrai scandale de l'édition est ce que touche un auteur sur ses livres.
Rédigé par : Gustave | 09 mars 2012 à 09:09
Oui mais 1500 euros, un rmiste ou autre miséreux ne peut pas le payer... Donc la sélection est toujours la même. Mais je ferais bien celui avec laclavetine moi. Je vais essayer.
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 09:11
Démolir Gallimard http://carnetsdoutreweb.blog.lemonde.fr/2012/02/18/demolir-gallimard/
Rédigé par : Luc Grondin | 09 mars 2012 à 09:20
Je me demande régulièrement, en lisant ses posts, si la pauvre Salut est simplement maladroite ou irrémédiablement conne.
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 09:27
Et pourquoi dites vous ça? Expliquez-vous . Car je dis que malgré les 1500 euros, je ferais bien un essai avec Laclavetine?
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 09:35
Oui, mais le Rmiste, Rsaste (quels termes ignobles pour dire : le pauvre) se trouve bien les moyens de se payer un écran plat.
Rédigé par : Gustave | 09 mars 2012 à 09:49
Disons qu'on peut être pauvre, voire très pauvre, et rusé pour survivre... (et c'est vrai, être rusé, ce n'est pas être intelligent. Ou adroit. C'est mieux)
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 10:02
A ce prix-là, les consos doivent être gratuites!
Rédigé par : Henri | 09 mars 2012 à 10:25
Ah ça, on ne le répétera jamais assez, les pauvres, pardon, les "miséreux" (et pourquoi pas les gueux?) sont, au mieux, adroits et, au pire, rusés mais en aucun cas "intelligents" et , quoi qu'il arrive, ils "survivent".
Maladresse, ironie, cynisme..?
Rien de tout cela?
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 10:37
Les prix dans l'audiovisuel et l'art dramatique sont bien plus élevés. Et pour passer les tests d'admission, faut payer un peu partout. 150 euros les tests à la fémis pour la formation continue. Un stage de scénario avec un américain c'est 1500 euros la journée. Et ces gens là font salle comble. Les comédiens paient leurs photos une fortune. Donc, il suffit de trouver l'argent où il est. Je dis ça je dis rien.
Et pourquoi toujours remettre en cause les motivations de ceux qui proposent ces formations? Je veux croire, moi. ça vous dérange?
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 10:38
Non, rien de tout cela Jean desmoulins...
Je dis ce que je pense, et vous considérez peut être que je pense mal. Vous avez le droit. Les pauvres, ça existe non? La misère aussi. C'est un gros mot?
Je pense qu'on ne survit pas en étant intelligent ou adroit. La survie, c'est un calcul.
“The problem with the world is that the intelligent people are full of doubts, while the stupid ones are full of confidence.”
― Charles Bukowski
(et je ne le cite pas par prétention, je ne prétends rien)
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 10:52
Je croa ke tu a rêson.
Moa auçi jai voulut minscrire à un atelié mai on ma di ke ça pouvé aidé pour l'iniorance mé pa pour la conerie.
Je sé pa pourkoi on ma di sa.
ps: je te trouve tré simpa et on a baucou de poins comins!!
"Burp"
-Charles Bukowski
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 11:12
vous êtes vraiment con.
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 11:20
salut a écrit : "vous êtes vraiment con"
J'acquiesce !
Une formation ça se paye... c'est parfois aidé par des organismes lorsque l'on a pas les moyens... Le problème pour les wannabes, c'est que tout doit être gratuit sauf ses droits d'auteur qui doivent lui permettre de vivre grassement.
Rédigé par : ipso | 09 mars 2012 à 13:55
Jean Démoulins, Jean Démoulins... ce n'est pas bien. Vous êtes méchant, mais vous êtes drôle. Ceci annule-t-il cela ? Non, la méchanceté et la drôlerie se nourrissent l'une de l'autre, et cela forme ce qu'on appelle communément le cynisme. Le cynisme, qui peut se le permettre ? Les tout-puissants, qui n'ont pas de morale. Les impuissants, qui n'ont pas le moral.
Dans quelle catégorie vous placez-vous ? (je me place personnellement dans la seconde).
Rédigé par : Gustave | 09 mars 2012 à 14:14
Participer à un atelier d'écriture et accumuler encore des règles et des techniques alors que le véritable objectif est, très précisément, de s'en affranchir, au mieux ne sert à rien et, au pire, est dommageable.
La seule chose qu'on peut transmettre ou apprendre, c'est l'outil, la grammaire, la syntaxe, etc... Pour le reste, ON FAIT COMME ON VEUT, la seule règle, c'est qu'il n'y en a pas.
Alors, comme c'est un peu déroutant toute cette liberté d'un coup et qu'on est pas habitué, pour la domestiquer, enfin pour essayer, on va participer à des ateliers d'écriture et se rassurer un peu sur cette terrifiante liberté qui mordrait parait-il si on l'approchait de trop près.
Il est, par contre, envisageable d'y aller, à ces ateliers, pour papoter et passer le temps.
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 16:38
avec ce prix, ce sont des cours HARVARD UNIVERSITY... ALORS QUE GALLIMARD.. QUI? QUI? CE VIEUX CROUTON QUI PUBLIE LA CHAMBRE A REMONTER LE TEMPS, MA FEMME A UN QI EROTIQUE.. QUE DES IDIOTIES QUE NOUS LISONS DE L'ETRANGER, LES PAUVRES EXPERTS FRANCOPHONES A HARVARD SE TIRENT DE DOULEUR.. GALLIMARD, T'ES FINI, TOUT LE MONDE RIE DE TES LIVRES AUX UNIVERSITES PRESTIGIEUSES, PLEASE WAKE UP!!
Rédigé par : Meganico | 09 mars 2012 à 17:14
C'est pas la peine crier Meganico, on n'est pas sourd !
Rédigé par : cater | 09 mars 2012 à 17:43
@Jean Démoulins: le principe même d'une formation, c'est qu'au départ on ne sait pas que l'on ne sait pas... après on sait que l'on ne sait pas... après enfin on peut commencer à avancer. Vous en êtes au stade de ne pas savoir que vous ne savez pas ! Alors vous dites n'importe quoi !
Rédigé par : delphino | 09 mars 2012 à 17:47
Le principe même d'une "formation" dans ce domaine est ridicule et ne mérite d'ailleurs pas le nom de formation mais de formatage.
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 18:14
Non, mais tout ça c'est un fake, non? Un fake à tous les étages. Ce n'est pas possible que cette "formation" à 1500 euros existe. Pas possible que des gens s'inscrivent. Pas possible que des commentateurs trouvent ça honnête, réglo, utile.
Alors qu'il suffit de voir le programme annoncé pour constater que toutes ces incroyables connaissances sur "l'art de raconter", la "poésie contemporaine", la "structure du récit", la "nouvelle", les spécificités de la "littérature jeunesse", on les trouve dans toutes sortes d'ouvrages, articles, interview d'auteurs consultables partout en bibliothèque, revues, sites, gratuitement ou à vil prix, et ce ne sont pas les endroits qui manquent pour confronter son écriture à celle des autres.
Mais bon, peut-être que des gens ont besoin de dépenser 1500 euros pour croire à une possible progression - ou alors, ils croient sincèrement qu'ils vont avoir des contacts, se construire un début de réseau pendant leurs "ateliers", ce fantastique réseau qui n'a pas de prix - ou alors simplement une grosse envie de papoter, effectivement, à ce stade tout devient possible.
Rédigé par : Marco | 09 mars 2012 à 18:43
@Jean Démouslin : comment expliquez-vous que la littérature serait le seul domaine où il ne faut pas se former ? Les musiciens font des gammes, suivent des cours au conservateur... les dessinateurs itou... mais les écrivains auraient la science infuse ?
Écrire est un métier comme un autre qui s'apprend !
Rédigé par : delphino | 09 mars 2012 à 18:54
Très chère Delphino, je suis un peu inquiet pour vous quand même... ça va la p'tite santé?
Il faut apprendre la musique comme il faut apprendre la langue (grammaire, syntaxe) qui est votre instrument, mais personne ne va vous apprendre à composer une symphonie.
Vous avez de la littérature une conception un peu mécanique
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 19:06
Très très cher Jean Démoulins : vous avez entièrement raison, continuez bien comme ça :)
Rédigé par : delphino | 09 mars 2012 à 19:17
(Bon, euh, il a raison, Jean-D. "Ecrire est un métier comme un autre", Delphino ? Au secours. Peindre est un métier comme un autre ? Baiser est un métier comme un autre ? Et, Salut, claque tes 1 500 euros dans les bars, ou dans un voyage, ou des livres, mais pour que Laclavetine te fasse "réfléchir à la structure du récit" ? Sérieusement ?)
Rédigé par : PhJ. | 09 mars 2012 à 20:40
@Phj: Ben oui, bien baiser ça s'apprend :) Souvenez-vous de la maman d'Isabella qui vous en faisait tant reproche !
Rédigé par : delphino | 09 mars 2012 à 20:52
mais je ne les ai pas les 1500 euros...
Rédigé par : salut | 09 mars 2012 à 21:08
A salut : un conseil (si jamais j'ai le droit de vous en donner un), vous devriez lire "les jeunes filles" et "pas de pitié pour les femmes" d'Henri de Montherlant. c'est brillant, drôle et cela vous permettrez d'en savoir un peu plus sur le cynisme masculin auquel vous semblez peu rompue.
Rédigé par : Robin | 09 mars 2012 à 21:30
Je suis vraiment affligé par le manque d'empathie de la plupart des commentateurs de ce blog. Entre l'autre con à l'insulte aussi gratuite que facile (celui là, s'il parlait comme ça dans un bar, il se ferait refaire le visage à coups de tête avant sa première bière (ah les puceaux et leur semblant d'immunité dès lors que leurs doigts effleurent un clavier...)) et tous ceux, bornés, qui s'acharnent à refuser l'idée que les vérités sont à la fois multiples, mouvantes et qu'elles s'inventent autrement plus qu'elles ne se découvrent, on est servi.
Comprenez une chose simple. Autour d'un sujet, ici l'écriture, peuvent se nourrir nombres d'ambitions tout à fait différentes, jusqu'à certains cloisonnements parfaitement étanches, sans que les uns ou les autres ne soient dans le vrai ou l'erreur. Certains écriront pour eux-mêmes ou leurs proches, d'autres pour l'amour de l'art, d'autres encore avec l'ambition froide et simple d'être publiés et si possible dans des proportions dont ils pourront vivre décemment. Cette dernière catégorie pourra trouver des raisons tout à fait honnêtes à suivre ces fameux cours de "creative machin". Ils pourront y apprendront à écrire le roman qui servira leurs intérêts. Les autres, en revanche, penseront le plus souvent qu'il s'agirait d'une pure perte de temps. D'autres encore, imagineront que réseauter avec Laclavetine pourraient leur conférer certains avantages.
Bref, il faut être particulièrement égocentrique pour considérer que ses propres ambitions sont nobles et que toutes les autres (et par extension les moyens pour les satisfaire) ne sont que pures vulgarité ou crétinerie : les enfants, s'il vous plait, un peu de calme.
Rédigé par : MystereNW | 09 mars 2012 à 23:03
"Ils pourront y apprendront (sic) à écrire le roman qui servira leurs intérêts"
C'est beau comme du Paul-Loup, Nawak, et sinon, dans la vie, toi content?
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 09 mars 2012 à 23:44
"Kikoo, lol, t'as fais des fautes de frappe, hihi ! XD"
Bon, le troll, tu peux aller jouer ailleurs maintenant ?
Rédigé par : MystereNW | 10 mars 2012 à 00:33
Rien à voir avec ça, demeuré, c'est ce que tu dis qui est de classe internationale... Comme à chaque fois que tu interviens d'ailleurs.
Rédigé par : Jean Démoulins (et parfois 2) | 10 mars 2012 à 00:51
Pour cinquante euro dépensés du côté des maréchaux tu deviendrais tout de suite beaucoup plus doux. Préviens si tu te sens prêt à te lancer. Salut et moi on peut se cotiser. C'est juste qu'on ne veut pas te brusquer. :)
Rédigé par : MystereNW | 10 mars 2012 à 02:08
(Toi non plus, tu ne parles pas comme ça dans les bars, NW...)
Bon, d'accord, tout est possible et chacun son truc, si tu veux, mais enfin si un de tes amis musiciens, qui aimerait écrire une chanson, te dit qu'André Manoukian se propose de le faire réfléchir à la notion de musique en échange de 1 500 euros, tu trouves que : "Ouais, cool, vas-y", c'est vraiment faire preuve d'empathie ?
Rédigé par : PhJ. | 10 mars 2012 à 04:17
@Salut : Si vous êtes intéressé par un stage Gallimard, pourquoi ne pas leur écrire en expliquant votre situation ? Peut-être ont-ils prévu un système de bourses.
Rédigé par : ranteve | 10 mars 2012 à 06:24
au moins dans les séances d'initiation à la dégustation, tu as droit à quelques bouteilles...(Yquem,Petrus, Ausone, Richebourg, Krug,etc.)
Rédigé par : Henri | 10 mars 2012 à 10:11
Bon, ça va...on peut rêver non?
Rédigé par : Henri | 10 mars 2012 à 10:12
Mystere: empathie pour les gens qui s'apprêtent à se faire rouler par les Ateliers de la NRF? Oui, précisément: tellement d'empathie qu'on voudrait leur éviter de se faire rouler de manière aussi grossière, contrairement à vous qui semblez penser que c'est bien qu'ils se fassent rouler, du moment qu'ils y croient.
Rédigé par : Marco | 10 mars 2012 à 10:17
Je suis estomaqué: se faire payer pour donner des conseils quand on est écrivain ? Ou va-t-on ??? Qu'il y ait des ateliers d'écriture payants dans les facs de lettres OK, mais que des écrivains osent se faire payer pour quelques heures en sachant pertinemment que le talent ne s'apprend pas, c'est de l'escroquerie. De plus un écrivain est payé pour écrire, pas pour donner des conseils; s'il veut se faire de l'argent de poche, qu'il fasse un VRAI travail d'appoint,des articles, des conférences dans les facultés de lettres.
Un conseil, wannabes naïfs qui avez 1500 euros à perdre: payez vous une merveilleuse nuit avec une call girl pour les hommes ou achetez vous le sac Gucci ou Saint-Laurent de vos rêves pour les femmes. Et pour ceux qui n'aiment ni les call girls ni les sacs de luxe, offrez vous une croisière sur le Nil ou quelques jours à NY city.
Mais ne participez pas à un truc aussi honteux et aussi inutile qu'un stage de "coaching" proposé dans une revue de psychologie et sensé régler en 3 jours un mal de vivre qui dure depuis des années.
Rédigé par : Vincent | 10 mars 2012 à 10:24
"La main à plume vaut la main à charrue." (contribution de Rimbaud au débat)
Rédigé par : Scott Summers | 10 mars 2012 à 11:33
@PhJ (qui doit dormir, si mes calculs sont exacts, c'est con) :
Précisément, en musique, de très grands musiciens (jazz ou classique en général) donnent des masterclasses, genres de stages intensifs, en général c'est pas donné et c'est pas des nuls qui s'inscrivent.
Moi, je serais prêt à payer assez cher pour un truc du style "l'art du dialogue" animé par Bret Easton Ellis (par exemple).
Rédigé par : Scott Summers | 10 mars 2012 à 11:52
Je ne suis pas choqué par un stage à 1500 € : c'est l'offre et la demande. Je connais des stages de yoga à Richikesh à 2500 €. Je suis d'avantage choqué par des chirugiens à qui les contribuables ont payé des études jusqu'à 30 ans, exiger des dépassements d'honoraire pouvant dépasser les 2500 € en chirugie cardiaque. Autant on peut se passer d'un stage chez Gallimard, autant pour une opération vitale...
Rédigé par : opso | 10 mars 2012 à 13:09
C'est vrai desmoulins, vous êtes expert en matière d'écriture. D'ailleurs, vous dites : "Personnellement, j'ai toujours fait très attention de ne jamais commencer à écrire.
Je me félicite chaque jour de tous les emmerdements que ça m'a évité."
Alors, taisez vous.
Et je suis surement plus libre que vous.
Quant aux vantards qui se pavanent d'être cyniques, franchement, je vous plains.
Rédigé par : salut | 10 mars 2012 à 13:45
à NW. T'es dingue? Je dépenserai pas un centime!
Faut que j'économise pour payer Gallimard (du moins si j'ai le grand honneur d'être retenue. )
Rédigé par : salut | 10 mars 2012 à 13:49
A salut, c'est vrai que décidément, vous avez dû mal à tout comprendre. Je vous imaginais juste un peu jeune et agréablement naïve, mais là... Attendez d'avoir plus d'esprit pour écrire. Les années, l'expérience, et la culture ne pourront que vous bonifier. (sauf si les échecs successifs finissent pas vous rendre aigrie).
Et pour le cynisme, je ne parlais pas de moi.
PS : je réitère mon conseil précédent.
Rédigé par : robin | 10 mars 2012 à 14:16
mais robin, moi non plus je ne parlais pas de vous.
Par contre, c'est amusant comme vous vous sentez tous supérieurs en esprit et en talent. Ah, j'ai oublié de vous remercier pour cette charitable main tendue, pardon... :)
Et arrêtez de fantasmer sur moi hein. (jeune, naïve et compagnie, j'ai aussi une longue chevelure rousse et des gros seins...)
Rédigé par : salut | 10 mars 2012 à 14:25
Mais cher Robin, je lirai Montherlant en pensant à vous...
Rédigé par : salut | 10 mars 2012 à 14:31
Dis donc, Scott, tu vas me faire le plaisir de retourner bosser, au lieu de traîner ici (c'est pas le boulot qui manque, en ce moment, je suppose – je pense souvent à toi, tu sais, mon ourson).
Bon, d'une part, tu peux difficilement comparer Laclavetine et BEE, tu peux aussi difficilement comparer un masterclass jazz ou classique, orienté sur l'interprétation j'imagine, avec un stage pour apprendre à écrire un roman. Et puis bien sûr, je ne parle pas de la notion d'apprentissage en général, mais de ce truc-là en particulier. Enfin, gratuit ou pas, rien n'est plus utile peut-être mais surtout rien n'est pus dangereux qu'un conseil, qu'une leçon.Si Laclavetine avait fait réfléchir un peu Ellis...
Rédigé par : PhJ. | 10 mars 2012 à 14:34