Daniel Fattore signale un concours
littéraire lancé par l’artiste suisse Jean-Pierre Humbert:
Le thème ? Les écrivains sont invités à écrire un texte s’inspirant de l’une ou l’autre (ou des deux) gravures proposées par l’artiste : « Au jour le jour » et « Passé décomposé ». Celles-ci illustrent le présent billet de blog.
Les textes devront être écrits en français, dans une longueur qui n’excédera pas 2000 signes. Le genre littéraire est libre : essai, poème, petite nouvelle, etc. Chaque auteur peut présenter un ou plusieurs textes.
Calendrier : les textes devront parvenir aux organisateurs dès à présent et avant le 20 novembre 2012, à l’adresse suivante : info@jphumbert.ch
Le gagnant du 1er prix remporte un séjour de deux nuits pour 2 personnes dans un hôtel de Fribourg, une visite guidée de la ville offerte par l’ Office du Tourisme, un repas surprise et une participation de CHF 200.- au frais de voyage.
Bon, d’accord, ce n’est pas le prix de Flore, mais les concours littéraires ne sont pas à négliger. Remporter un concours permet de rajouter une ligne à son “CV” d’apprenti-écrivain. Et c’est toujours utile, quand on contacte un éditeur, de mentionner ce genre de distinctions...
Et vous, avez-vous déjà participé à un concours littéraire? Si oui, quelle a été votre expérience?
[Billet posté dans ma rubrique Les conseils de Wrath]
Fribourg ! Ce serait comme un rêve d'enfant trisomique qui se réaliserait !
Sinon, 2000 signes. Oufti. Ils vont en prendre, des sonnets, dans leur sale gueule. Bien fait, ça leur apprendra à ne pas vouloir se fatiguer à lire de vrais textes.
Sinon (bis), j'ai gagné, autrefois, un concours de nouvelles d'une importance dérisoire. Mon expérience ? J'ai pris plaisir en écrivant mon texte, pour autant que je m'en souvienne. Je ne suis jamais allé recevoir mon prix, je les aurais déçus.
Rédigé par : Marcel | 08 octobre 2012 à 01:07
Merci d'avoir relayé ce concours!
Rédigé par : DF | 08 octobre 2012 à 08:49
J'ai vu qu'il y a aussi un concours " Concours d'écriture Nouveaux talents Harlequin", sur le site WeloveWords, je sais qu'il y a beaucoup d'amateur de ce genre ici...
Rédigé par : salut | 08 octobre 2012 à 10:58
Talent et Harlequin, ça vous paraît pas antinomique?
Rédigé par : Burk | 08 octobre 2012 à 11:12
Et bien, le talent n'est pas réservé à l'art. On peu avoir du talent pour vendre des savonnettes, ou écrire des scénarios accrocheurs et vendeurs. On peut avoir du talent pour la sous-littérature et j'avoue que si j'en étais capable, je préfèrerais écrire une histoire à l'eau de rose pour vivre que d'autres choses... Plus difficiles.
Rédigé par : salut | 08 octobre 2012 à 12:37
Salut?
Chut!
Rédigé par : FuckMrNW | 08 octobre 2012 à 17:56
Ah, la face cachée des concours de nouvelles ou de romans...
http://stoni1983.over-blog.com/article-les-concours-de-nouvelles-utiles-ou-inutiles-aident-ils-a-etre-publie-109695450.html
Amusant que vous, qui crachez sur le copinage sur toutes ses formes, ayez encore des illusions sur les concours en eux-mêmes.
Soyons cohérents: soit ils sont tous pourris dans ce milieu, auquel cas autant ne rien envoyer, ce sera l'oncle du frère du petit neveu d'un des membres du jury qui gagnera.
Soit ils décerneront le prix au texte qu'ils auront objectivement trouvé le meilleur, et la démarche n'est alors pas différente d'une maison d'édition classique.
Parce que ce concours, on y répond par la poste, non ? ^^
Rédigé par : Grenouille Bleue | 08 octobre 2012 à 18:45
Un concours, c'est déjà une confrontation à la publication, à l'édition, ce n'est donc pas complètement inutile !
Rédigé par : oufti | 08 octobre 2012 à 22:03
N'oubliez jamais que dans "Concours", il y a "Con".
Rédigé par : Djack | 09 octobre 2012 à 10:04
Et il y a cours...
Rédigé par : robert | 09 octobre 2012 à 12:17
Pour faire médecine, il faut passer un concours... pourquoi pas un concours pour devenir wanabee, avec un quota, histoire de me pas encombrer les sous-sols de Gallimard ?
Rédigé par : oufto | 09 octobre 2012 à 18:55
L'écrivain ne s'autorise que de lui même...
Rédigé par : salut | 09 octobre 2012 à 19:27
@Salut : c'est peut être bien là le problème...
Rédigé par : oufta | 09 octobre 2012 à 21:31
Concours médecine, concours ENA et autres administrations, concours de nouvelles... C'est le syndrome scolaire "bonne note".
La légitimité hexagonale est le bachotage, rarement la prise de risque et la créativité opérationnelle.
Pays de parleurs, de spécialistes du discours, de raseurs, de théoriciens.
On a déjà un gros quota d 'écrivains/profs qui reflète une littérature majoritairement convenue et ennuyeuse.
Alors, pour la littérature, les concours, NON MERCI.
Rédigé par : Prof | 10 octobre 2012 à 10:09
@Ben, oui le "syndrome scolaire bonne note", ça s'appelle aussi la méritocratie ! Le reste c'est combine, copinage... bakchich et débrouillardise... le terrain de jeu préféré des français avec la fraude fiscale.
Rédigé par : oftu | 10 octobre 2012 à 10:55
@oftu : les jeunes des quartiers rêvent de devenir footballeur, les jeunes des classes moyennes rêvent d'être écrivain en envoyant leur manuscrit par la poste. Laissez-les donc rêver !
Les français ne sont pas demandeur de méritocratie mais de discrimination positive, ce n'est pas la même chose.
Rédigé par : roger cointrau | 10 octobre 2012 à 11:10
Et vous Roger ? A quoi rêvez-vous?
Quel est le rêve qui mène à une pensée si cloisonnée ?
Rédigé par : salut | 10 octobre 2012 à 12:31
Ma petite Salut, Roger serre les dents, son regard est fixé sur l'horizon et rêve d'une France forte où il n'y aurait nulle place pour l'abandon, le laisser-aller, la chienlit, les passe-droits et les branleurs !
Être écrivain ça se gagne en faisant ses gammes le jour et des gardes la nuit... voila le rêve de Roger !
Rédigé par : roger cointrau | 10 octobre 2012 à 17:40
@oftu: le fonctionnariat ou la combine. Putain, ça fait rêver...
Une vie ENTIERE sans désir mais avec la sécurité.
Nous y voilà : un pays de petits fonctionnaires morts-vivants, qui se barre en couille, avec des hamsters dans des cages et des rats dans des caves. Les uns font du gras en regardant les autres se noyer.
Le pays de François le Français.
Rédigé par : Kafka | 11 octobre 2012 à 00:01
Vous pensez une seule seconde que Picasso n'a pas fait ses gammes, qu'Heifetz n'a pas fait ses gammes, qu'Hemingway ou Hugo n'ont pas fait leurs gammes?
Rédigé par : robert | 11 octobre 2012 à 01:52
@Kafka : Ils me font rire les "free lancers" aventureux du monde moderne... qui se précipitent à l’hôtel de police lorsqu'ils se font piquer leur portefeuille, à l'hosto au moindre bobo, à l'ambassade pour être rapatrié illico... ben, oui putain de fonctionnaires parasites ! Vive la Syrie où on peut se faire dégommer aux coins des rues, être paysan en Inde pour se suicider... plains-toi bien pauvre français du pays de François et continue à envoyer tes torchons aux maisons d'éditions !
Rédigé par : oftu | 11 octobre 2012 à 09:10
oftu: vous avez oublié les routes sur lequel je roule, les soldats qui défendent nos frontières (ah merde, il n'y en a plus), etc... services payés par tout contribuable, n'inversez pas l'argument.
En temps de crise extrême, avec un état au bord de la banqueroute, vous devriez être déjà être content qu'on vous paie (une pensée émue pour la Grèce).
il n'y a que dans les pays de misère que le statut de fonctionnaire fasse rêver.
Et puis, être nourri au sein de l'état toute sa vie en tordant des trombones dans le couloir au fond à gauche, être un petit chef revêche qui fait chier plus petit que soit (si possible le contribuable et encore plus celui qui parle mal le français), si c'est pas une putain de guerre qu'on mène à soi-même.
Et je n'envoie pas des torchons, je ne les fantasme pas, je n'y rêve pas au bureau pendant des semaines : je publie des livres, Monsieur. Et oui, je sais de quoi je cause.
La liberté plutôt que l'asservissement est un choix volontaire, risqué et assumé. ,Je préfère ça et crever de faim que d'être repu d'ennui existentiel.
Rédigé par : Kafka | 11 octobre 2012 à 10:19
@robert : Cher monsieur, Roger Cointreau n'est ni Picasso, ni Hemingway ni Hugo... et comme des millions de personnes il a été obligé d'apprendre péniblement à lire et à écrire. Faire croire aux wannabes qu'ils sont des génies et qu'ils n'ont pas besoin de bosser, c'est plutôt malhonnête... et effectivement comme le dit oufto "ça encombre les sous-sols de Gallimard".
Rédigé par : roger cointreau | 11 octobre 2012 à 11:32
Roger, si vous lisez mon post correctement vous verrez que c'est exactement ce que je dis. Picasso et les autres ont aussi du apprendre. Que ce soit en copiant et recopiant les maitres, ou en ecrivant des articles journalistiques. Et j'ajoute qu'en ce qui concerne Heifetz il etait meme tres dur et inflexible avec ses eleves et avec lui-meme quand il s'agissait de pratiquer ses gammes!
Penser qu'ls sont sortis de l'oeuf complet et pret a l'emploi releve du delire.
Rédigé par : robert | 11 octobre 2012 à 12:17
Robert : comment pouvez-vous être d'accord avec ce facho de Roger Cointreau ?
Rédigé par : le porte plume de roger cointreau | 11 octobre 2012 à 15:38
Je suis surtout d'accord avec Heifetz... :)
Rédigé par : robert | 11 octobre 2012 à 21:34