Les éditions du Bord du Lot pratiquent le compte d’auteur. Autrement dit, les wannabes sont invités à sortir le carnet de chèque pour voir leur nom sur un livre. Mais comme beaucoup d’éditeurs du même genre, le Bord du Lot tient à se présenter comme un éditeur respectable.
D’où l’initiative d’un concours de nouvelles et romans. Les gagnants ont la joie de se voir offrir une publication gratuite ainsi que cinquante exemplaires. Marcel Gillet, qui dirige les éditions du Bord du Lot, ne cache d’ailleurs pas l’objectif de ce concours: Faire connaître sa maison auprès de wannabes (dans l’espoir d’en faire des clients!).
Mieux vaut donc se méfier de ce genre de concours. Même si vous gagnez, vous vous retrouvez bloqué chez un éditeur à la crédibilité zéro…
Je trouve les deux derniers commentaires.
Désolé togal, bien que je renouvelle ma confiance à mes édités quand ils me sollicitent, c'est moi qui encourage mes auteurs à trouver, pour leur second texte une maison d'édition plus importante que la mienne, principalement au niveau des circuits de distribution...
Il n'y a pas là d'ingratitude...
Rédigé par : Marcel GILLET | 10 janvier 2013 à 23:20
Apparemment, Céline Lapertot a publié "Les éphémères" aux éditions "Au bord de Lot".
Puis ensuite elle publie "Eloge des larmes" chez "Edilivre"... éditeur à compte d'auteur bien connu.
"je suis en passe de publier dans une bien plus grande maison d'édition" (dixit Céline Lapertot).
Euh, tout dépend de ce qu'on entend par là : si c'est du compte d'auteur (une nouvelle fois), il n'y a pas de quoi se réjouir.
C'est dingue le nombre de mythomanes sur ce blog.
Rédigé par : Gibus | 11 janvier 2013 à 08:43
Pas évident ce que vous dites à propos d'Edilivre... il y a deux types de traitement chez eux : effectivement une sorte de compte auteur mais aussi du compte éditeur lorsqu'ils sentent que le livre a du potentiel... pareil chez l'Harmattan et plein d'autres du genre...
Rédigé par : osgor | 11 janvier 2013 à 08:54
Tous les éditeurs à compte d'auteur prétendent ne pas faire du compte d'auteur.
Quant à comparer Edilivre à l'Harmattan, je trouve ça plutôt hardi.
Rédigé par : Gibus | 11 janvier 2013 à 10:20
@Gibus : en ce qui concerne l'Harmattan :
http://www.lalettrine.com/article-13716167.html
http://passouline.blog.lemonde.fr/2006/05/17/2006_05_les_mthodes_de_/
Edilivre, c'est encore plus compliqué :
http://marcautret.free.fr/autret/150q-faq/e/edilivre-editeur-independant.php
Rédigé par : osgor | 12 janvier 2013 à 07:31
@ Osgor
Vous avez dû lire "L'art d'avoir toujours raison" pour détourner ainsi le sujet.
Dans les commentaires précédents, un certain Marcel Gillet est suspecté de faire du compte d'auteur.
Une auteur qu'il a publiée vient ensuite prendre sa défense en clamant "je suis en passe de publier dans une bien plus grande maison d'édition".
Or, elle a publié chez Edilivre (maison peu conforme à l'idée qu'on se fait d'une grande maison d'édition classique).
Si vous êtes Marcel Gillet et que vous prenez un nouveau pseudo ("Osgor"), je comprends bien le sens de votre démarche (hé, hé !).
Rédigé par : Gibus | 12 janvier 2013 à 08:43
@Gibus : Non, je ne suis pas Marcel Gillet. Ce que je tente de vous expliquer, c'est que ça se passe à la tête du client. Dans des maisons comme Edilivre, l'Harmattan, (mais vous pouvez y rajouter "Les nouveaux auteurs", "Manucrit.com" et bien d'autres encore) tout se joue sur votre potentiel de vente. Comme Céline Lapertot était déjà publiée, il se peut qu'on lui ait proposé un vrai compte d'éditeur chez Edilivre.
Comme peut-on différencier ça de l'extérieur chez Edilivre ? Par la collection dans laquelle est publié le livre : "Coup de cœur". Le livre de Céline Lapertot ne se trouve pas dans cette collection, donc...
Rédigé par : osgor | 12 janvier 2013 à 13:40
je ne parlais pas d'édilivre, mais des éditions Viviane Hamy, et je n'ai pas nommé la maison tant que le contrat n'était pas officiellement signé... Mais c'est charmant d'avoir fait des recherches sur moi
Rédigé par : Céline Lapertot | 10 mars 2013 à 19:04
osgor : donc quoi?
Rédigé par : Céline Lapertot | 10 mars 2013 à 20:08
Donc quoi ? comme vous n'êtes pas dans la collection "coup de coeur" chez Edilivre, vous avez du payer quelque chose pour être édité...
Sinon Viviane Hamy, c'est bien il me semble, vous pouvez nous en dire plus ?
Rédigé par : osgor | 10 mars 2013 à 21:51
je n'ai rien payé, et j'ai rompu le contrat parce qu'ils ont fait un travail de cochon avec mon roman et l'ont truffé de fautes d'orthographe... Etant professeur de français, j'ai préféré arrêter la diffusion de ce roman car je trouvais cela abominable... Puis j'ai été présélectionnée par les éditions du Bord du Lot, ce qui m'a donné le droit à un petit contrat. Puis j'ai envoyé mon deuxième roman à 8 maisons d'éditions, 7 réponses négatives (bon... je m'y attendais...) et un soir, Viviane Hamy m'a appelée pour me dire qu'elle aimait mon livre et qu'elle voulait que je monte la voir à Paris... Je n'en revenais pas... Comme quoi faut s'accrocher, même si j'ai une pochette pleine de lettres de refus, il suffit d'un petit oui pour que tout change...
Rédigé par : Céline Lapertot | 11 mars 2013 à 18:09
Mais c'est très bien Céline Lapertot !
C'est même très très bien !
Ce qui veut dire que tous les autres, qui n'ont pas trouvé le "petit oui", sont des nuls, des ratés, des jemenfoutistes ! N'ayons pas peur des mots !
Rédigé par : osgor | 11 mars 2013 à 21:24
Oh comme c'est envieux, ça.
Rédigé par : Kleinstein | 11 mars 2013 à 23:38
Etonnant quand même. Cette personne vient faire part de son expérience éditoriale, et reste discrète sur la suite. Ricanements "Ah quelle mythomane, niark niark". Mais pas de bol pour le ricaneur, elle est vraiment éditée à compte d'éditeur.
Ensuite, elle répond à une question qu'on lui pose, en racontant simplement son parcours, et se prend une volée de bois vert sortie d'on ne sait quel raisonnement bizarre. Genre "Oh, comme elle nous méprise, puisque sous-entend que nous sommes des nuls".
Il faut croire que les ambitions déçues donnent mauvais caractère.
Rédigé par : Arobase | 12 mars 2013 à 00:05
Bon, okay, je m'excuse auprès de Cécine Lapertot pour l'avoir soupçonnée d'être une mytho.
Et puis bonne chance pour sa publication chez Viviane Hamy.
Tant mieux pour elle... et tant pis pour nous autres, les aigris.
Rédigé par : Gibus | 12 mars 2013 à 08:07
justement, le maigre petit oui sous entendait qu'on y a tous le droit, j'ai moi-même attendu pendant plusieurs années, ça ne m'est pas tombé tout cuit dans le bec, j'ai connu pas mal d'échecs et comme je l'ai écrit, beaucoup de refus... je ne jette pas toutes ces lettres pour me souvenir du parcours difficile... Il y en a certains ici qui visiblement sont aigris mais ce n'est pas le cas de tous heureusement!Même durant ces années où j'ai vu de jeunes auteurs émerger en me disant que j'aimerais être à leur place, je ne me suis pas permis de cracher sur eux. Battez-vous, continuez à envoyer vos romans, jusqu'au petit oui qui change tout! je ne suis pas un génie littéraire, j'ai juste encaissé les lettres de refus jusqu'à la nausée, car je savais qu'un jour j'aurais ma chance!
Gibus : merci, et j'espère un jour lire vos écrits!
Arobase : c'est malheureusement ce que je pense...
Osgor : si vous êtes vraiment comme cela, vous ne méritez pas de décrocher un contrat de publication, vous êtes trop mesquin.
Rédigé par : Céline Lapertot | 12 mars 2013 à 15:47
@Céline Lapertot : Madame, retenez-vous !
Vous venez nous faire part de votre succès dans un billet pour lequel vous n'êtes même pas concernée : "Méfiez-vous des concours de nouvelles!" et puis vous nous donnez des leçons de morale et des jugements sur nos comportements ?
Tout de même ! Lise-Marie n'est plus là, mais ça ne vous autorise pas à prendre son blog pour une tribune afin de promouvoir votre prochain roman... "publié grâce à votre talent" et à venir nous humilier (point d'exclamation)
Rédigé par : osgor | 13 mars 2013 à 07:22
j'étais oncernée puisque vous prétendiez que les éditions du Bord du Lot faisait des contrats à compte d'auteur, ce qui est totalement faux. Et puis c'est vous qui m'avez demandé des choses sur les éditions Viviane Hamy, mais vous n'avez pas aimé la réponse. C'est tout. Je n'ai pas fait de promotion, d'autant plus qu'il ne sortira pas maintenant, j'ai simplement partagé mon expérience avec des tas de gens qui aspirent à l'édition, en leur montrant que tout espoir n'est pas perdu puisque moi-même à un moment j'ai fini par penser que ça ne m'ariverait jamais, avant que ça ne me tombe dessus. Vous êtes d'une mauvaise foi incroyable, bouffi de jalousie et d'aigreur, et incapable d'accepter ce que je pouvais vous offir par ma maigre expérience : un peu d'espoir. Gardez donc votre mauvais caractère pour vous, et restez dans votre monde cynique où vous pensez que les gens qui s'expriment sont là uniquement pour se faire valoir et vous mépriser!
Rédigé par : Céline Lapertot | 13 mars 2013 à 08:38
@ Céline Lapertot
Il est évident que l'espoir fait vivre.
Mais il y a une question que je me pose : à quoi bon envoyer un manuscrit à un éditeur qui nous a déjà refusé (avec une réponse stéréotypée, qui plus est) ?
Moi, j'ai déjà été refusé par Viviane Hamy, et a priori, je ne serais pas prêt à solliciter un éditeur qui m'a déjà ainsi ignoré (je cite Viviane Hamy, mais je pourrais citer n'importe quel autre éditeur).
Vous-même, aviez-vous déjà été refusé par Viviane Hamy, ou a-t-elle accepté le premier manuscrit que vous lui ayez envoyé (je dis "premier manuscrit" ou sens de "premier envoi", et non "premier roman) ?
Rédigé par : Gibus | 13 mars 2013 à 09:15
je ne me suis pas gênée pour lui envoyer le suivant, bien sûr! Et pourquoi pas après tout, vous en avez parfaitement le droit! Vous savez, j'ai dû recevoir 4 ou 5 refus d'Albin Michel et à chaque fois j'en pleurais, idem pour plusieurs autres maisons d'éditions, et je me suis dit, je m'en fiche, je continuerai. Bon... Je comprends un peu ce que vous dîtes, après je n'ai plus vraiment eu envie d'envoyer à Albin Michel, parce que je connaissais leur rengaine par coeur... Mais je n'ai pas lâché l'affaire, même si je savais à chaque envoi que ça allait être crise de larmes dès le retour du manuscrit... on est masochistes quand on tente la publiaction!
Rédigé par : Céline Lapertot | 13 mars 2013 à 09:26
"on est masochistes quand on tente la publiaction! "
A qui le dites-vous ! Eh oui...
Rédigé par : Gibus | 13 mars 2013 à 09:34